Le doctorat en chiropratique

Une formation universitaire de haut niveau

Pour exercer la chiropratique au Québec, toutes les chiropraticiennes et tous les chiropraticiens doivent avoir réussi leurs études de doctorat de premier cycle (5 ans) dans un établissement d’enseignement accrédité par la Fédération chiropratique canadienne (FCC), comme celui du programme de doctorat en chiropratique de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

Après l’obtention du diplôme du doctorat de premier cycle en chiropratique, il est aussi nécessaire de passer les examens nationaux du Conseil canadien des examens chiropratiques, ainsi que l’examen de l’Ordre des chiropraticiens du Québec portant sur la législation et la déontologie.

Un nombre grandissant de chiropraticiens poursuivent des études universitaires de deuxième (maîtrise, M. Sc.) ou de troisième cycle (doctorat, Ph. D.), afin de participer à l’essor de la recherche en chiropratique.

Leurs travaux de recherche dans différents domaines (biomécanique, sciences de l’activité physique, neurophysiologie, ergonomie, recherche clinique, élaboration de guides de pratique clinique, épidémiologie, etc.) contribuent au développement de la science chiropratique.

Les spécialités en chiropratique

Il existe des programmes d’études de spécialité (avec résidence) en chiropratique. La Fédération chiropratique canadienne (FCC) reconnaît actuellement cinq collèges de spécialialisation  chiropratique :

  • Collège des sciences chiropratiques
  • Collège des chiropraticiens orthopédistes
  • Conseil chiropratique des radiologues
  • Collège canadien de chiropratique spécialisé en réadaptation physique et professionnelle.
  • Collège royal des sciences chiropratiques sportives

Au terme de ses études de spécialisation, le chiropraticien obtient un diplôme d’études supérieures d’un collège spécialisé dont il est devient membre. Après leurs étude supérieures, les membres doivent réussir un programme de résidence à temps plein d’au moins deux ans qui comprend des examens écrits et pratiques ainsi qu’un examen d’agrément exhaustif.

Bien que certains chiropraticiens œuvrant au Québec aient effectué ces résidences et soient titulaires d’un diplôme de spécialiste reconnu par la Fédération, l’actuelle Loi sur la chiropratique ne leur permet pas d’afficher ces titres de spécialité. Dans ses démarches de modernisation de la Loi sur la chiropratique auprès de l’Office des professions, l’Ordre des chiropraticiens du Québec demande la levée de cette interdiction au profit du grand public.