Consolidation du rôle des infirmières praticiennes

Publié le 6 mai 2019

L’Ordre des chiropraticiens du Québec salue cette nouvelle qui s’inscrit dans une restructuration logique du système de santé québécois!

Montréal, le 1er mai 2019 — L’Ordre des chiropraticiens du Québec se réjouit de la nouvelle annoncée par la ministre de la Santé et des Services sociaux, Mme Danielle McCann, voulant que les infirmières praticiennes spécialisées (IPS) soient dotées bientôt de plus de pouvoirs. « Il s’agit d’une excellente nouvelle qui s’inscrit dans une restructuration logique du système de santé, favorisant l’accès aux soins et la valorisation de la collaboration interprofessionnelle » a mentionné le président de l’Ordre des chiropraticiens du Québec, le Dr Jean-François Henry, chiropraticien. 

L’annonce faite par la ministre, accompagnée du président du Collège des médecins (« le Collège »), Dr Mauril Gaudreault et du président de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), M. Luc Mathieu, aura des impacts significatifs sur l’accès des soins en première ligne. En effet, les IPS pourront bientôt poser plus de diagnostics et prescrire des médicaments ainsi que certains plans de traitement, sans avoir à recevoir l’approbation du médecin.

On se rappellera que l’Ordre a appuyé publiquement les démarches entreprises par la Ministre en pressant le Collège à reconnaître aux infirmières praticiennes le droit de poser un diagnostic.

Le Dr Henry apprécie par ailleurs le fait que le Collège reconnaisse que certains outils légaux et réglementaires étaient mal adaptés et qu’ils constituaient un frein à l’utilisation maximale des compétences professionnelles. « Il appartient à l’OIIQ de voir à l’encadrement règlementaire des IPS, comme il appartient à chacun des ordres professionnels de voir à l’encadrement de l’exercice de ses membres respectifs en vue d’assurer la protection du public » analyse le président de l’Ordre es chiropraticiens.   

« Nous réitérons que nous encourageons les approches favorisant la complémentarité et le partage des compétences pour un système de santé plus accessible, efficace et décentralisé », conclut le Dr Jean-François Henry.